mercredi 20 octobre 2010

Observatoire du prix des bois lorrains : le redressement des cours est perceptible

Comme nous l'avions commenté lors des dernières parutions, l'augmentation du cours des bois de l'observatoire lorrain se traduit avec un léger temps de retard dans les courbes. Ce que nous constations du marché depuis plusieurs mois n'était pas encore visible dans les statistiques.

A cela rien d'étonnant puisqu'un délai technique est inévitable entre la fixation des prix, la livraison des bois en scierie ou dans les industries et enfin leur facturation.

A fin août l'embellie est bien visible sur les bois d'industrie et les bois d'oeuvre en sapin - épicéa. Les feuillus chêne et hêtre sont à la baisse en raison des variations de prix saisonnières du à la qualité des bois vendus en période estivales. Ce sont en effet les bois secondaires qui sont commercialisés à cette époque alors qu'en début de saison les belles qualités sont mises en marché. Si l'on compare les variations de prix d'une année à l'autre on peut constater pour ces essences une érosion moins importante cette année que lors des 2 dernières saisons. La reprise de la saison des feuillus nous permettra de confirmer cette tendance à la hausse. Il n'y a pour autant pas d'euphorie sur ces essences pour lesquelles les scieurs connaissent encore des difficultés de marché préjudiciables.

Des délégués de section à votre écoute

Le conseil de section réuni début juillet à élu un nouveau président.
Il s’agit de Jacques KEIME. M. Keime était déjà président du conseil de section de Sarrebourg.
Il est propriétaire dans le secteur de la Moselle.
M. Jean Luc REMY, qui était déjà membre du conseil de section d’Epinal, a été élu vice-président.
M. Remy est propriétaire dans le secteur des Vosges.
Les membres du conseil de section sont à votre écoute, pour une relation de proximité, afin de satisfaire au mieux vos besoins de propriétaires adhérents à F&BE.

Julien PETIT

Regroupement de bureaux


Le regroupement du personnel basé à Châtenois sur le bureau d’Epinal était annoncé depuis plusieurs mois.
Décidé dans le cadre d’un plan de rationalisation des charges, sa mise en œuvre était conditionnée par les dates du bail (location).
Dés la fin de cette année, le déménagement sera effectif.
A compter du mois de décembre 2010, le personnel de Châtenois sera joignable sur le site d’Epinal (les adresses mails et les numéros de portables restent inchangés).
Julien PETIT

L’estimation des forêts


Un propriétaire forestier ou un investisseur peut être amené à estimer la valeur d’arbres, de parcelles boisées ou de forêts.

Les équipes de Forêts & Bois de l’Est sont en capacité de vous apporter leur expertise en la matière, avec compétence, rigueur et efficacité !

Dans quel cas estimer sa forêt ?
Une estimation est souvent nécessaire dans le cadre :
- d’une évaluation de son patrimoine, ou de la valeur des parts d’un groupement forestier ;
- d’une vente, d’un projet d’acquisition, d’une succession ;
- d’expropriation, de servitudes, ou encore de litiges.

Pourquoi estimer sa forêt ?
On voit encore trop souvent des transactions ou des gestions de patrimoine se faire sur des bases approximatives, sans connaissances précises des volumes ou des qualités des peuplements.
Ce flou est pénalisant pour le propriétaire, qui n’a pas connaissance de la « vraie » valeur de son bien, et il n’est pas de nature à rassurer un éventuel investisseur, qui en profitera pour négocier à la baisse...

Comment estimer une forêt ?
Selon les caractéristiques du bien et les besoins du donneur d’ordre, différentes méthodes d’estimation pourront être appliquées.
Elles vont de l’inventaire en plein (comptage de tous les arbres de la forêt) à l’analyse sur plan d’aménagement, en passant par l’inventaires statistique.
Elles peuvent aussi reposer sur l’analyse de données de rentabilité (calcul de TIR, valeurs d’avenir...).

Quel service peut vous apporter Forêts & Bois de l’Est ?
Nos équipes sont composées d’hommes de l’art agréés, dont les compétences sont reconnues officiellement.
Au-delà du domaine de l’expertise, nos connaissances englobent des aspects économiques, juridiques, fiscaux...
Nos connaissances du marché, nos compétences en gestion forestière, nous rendent capable de déterminer la valeur de la forêt de manière fiable et argumentée.
Nos moyens de terrain nous permettent de déployer des moyens importants, y compris pour inventorier de grandes surfaces.
Pour finir, de part notre implantation régionale de longue date, nous connaissons bien les tendances et les spécificités locales.

Alors n’hésitez plus :
Faites appel à des professionnels reconnus, pour des services compétitifs et de qualité.
Julien PETIT

jeudi 7 octobre 2010

Vosges télévision décrypte la forêt vosgienne en marge du FIG de St Dié

A l'occasion du Festival International de Géographie de Saint Dié des Vosges, Vosges Télévision pose sa caméra dans le hall de la gare de Saint Dié pour un débat sur la forêt vosgienne. 5 invités sont amenés à exprimer leur avis sur ce que représente cette forêt, sa dimension environnementale mais aussi et surtout économique.

On retrouve autour de la table : Jean Marie HARAUX de l'association des communes forestières, Etienne ZAHND de l'Office National des Forêts, Bertrand LEMARTINEL Géographe, Christian PIERRET Maire de Saint Dié et ancien ministre de l'industrie ainsi qu'Alain JACQUET directeur de Forêts & Bois de l'Est.

Retrouvez 3 extraits de l'émission ci dessous et son intégralité sur le site de Vosges Télévision, désormais accessible sur l'ensemble du département par la TNT.

Émission La Thématique du 6 octobre 2010


La forêt Vosgienne : son importance



La forêt vosgienne : sa gestion durable


La forêt vosgienne : son économie

lundi 28 juin 2010

Naissance de France Forêt Lorraine : l'amont de la filière bois veut construire l'avenir


La délégation régionale de France Forêt pour la Lorraine a vu le jour le 19 avril dernier et a tenu sa première réunion de travail aujourd'hui.

Il ne s'agit pas d'une structure nouvelle dont la création aurait encore ajouté à la prolifération d'organismes parfois redondants, voire concurrents, au sein de la filière forêt bois. La motivation de créer cette délégation régionale d'une structure nationale regroupant les producteurs forestiers et leurs organisations économiques a pour objet de se concerter sur la politique régionale forestière et de prendre des positions cohérentes.
Les organisations regroupées dans France Forêt sont l'ONF et la Fédération Régionale des Communes Forestière pour la forêt publique, le Centre Régional de la Propriété Forestière, l'Union Forestière de l'Est et les coopératives forestières représentées en lorraine par Forêts & Bois de l'Est, pour la forêt privée.

Il est en effet paru pertinent à ces organismes représentants les différentes partie de la production forestière de communiquer plus entre elles et de s'accorder sur leur vision de l'organisation de la filière à l'amont.

Le premier constat partagé est que d'une façon générale la filière forêt bois lorraine n'est pas suffisamment unie, ni en capacité de construire un projet d'avenir cohérent et accepté par tous. Les forestiers qui ont des intérêts convergents et complémentaires ont donc souhaité s'organiser pour contribuer à tirer cette filière vers le haut. Leur intérêt premier est que cette filière crée plus de valeur ajoutée dans l'avenir, pour assurer son développement et mieux rémunérer tous ses maillons. A commencer par les producteurs de forêts et de bois qui se trouvent "au bout de la chaîne".

La première action mise en place est la publication d'une feuille d'information destinée aux élus, administrations et institutionnels : Forêts de Lorraine. Cette publication bisannuelle permettra d'informer des orientations politiques et stratégiques de l'amont forestier et d'illustrer à travers de nombreux exemples les synergies mises en place.

L'enjeu de la ressource pour satisfaire les besoins industriels a long terme a été identifié comme une question centrale pour les mois et années à venir et France Forêts Lorraine travaillera sur cette problématique dès le début de l'automne.

Il s'agira de proposer de réaliser une traduction concrète des multiples études de ressources parfois contradictoires et qui manquent aujourd'hui de lisibilité. Ce point de connaissance résolu, France Forêts lorraine pourra alors suggérer à l'ensemble de la filière, aux pouvoirs publics et aux collectivités locales des pistes d'amélioration des points de blocage identifiés. Les propositions ne seront plus fragmentaires mais entièrement cohérentes entre elles.

Cette initiative peut sans doute paraître éloignée des préoccupations courantes des propriétaires forestiers. Mais s'ils pâtissent aujourd'hui d'une certaine désorganisation de cette filière, ils peuvent désormais espérer une meilleure structuration de l'amont et à terme un bénéfice très concret de cette action.

jeudi 10 juin 2010

Le nouvel observatoire des prix de bois bord de route au 31 mai est paru

Comme c'est devenu la tradition tous les deux mois, la DRAAF de Lorraine vient de publier les chiffres de l'observatoire du prix des bois bord de route à fin mai 2010. Pour les résineux et les bois d'industrie on peut y constater la consolidation des prix des bois résineux et des bois d'industrie après la forte hausse entamée à l'automne dernier. Les indicateurs sur ces différents produits sont au vert et les prix de vente sont à nouveau à la hausse ce qui se traduira dans les courbes des mois prochains.
Quant aux essences feuillues, chêne et hêtre, la reprise n'est pas réellement présente même si on a pu constater les mois précédents une certaine remontée des cours entrainée par un déficit d'offre en bois par rapport à la demande.

samedi 15 mai 2010

L'interprofession travaille son projet stratégique

Sous l'impulsion de la Région Lorraine, le Gipeblor (Association interprofessionnelle de la filière bois en Lorraine) a décidé de mettre en œuvre une réflexion stratégique. 6 réunions thématiques étaient au programme entre fin avril et début mai :

  • la ressource forestière et l'amont
  • la première transformation feuillue
  • la première transformation résineuse
  • la seconde transformation
  • l'industrie lourde
  • le bois énergie
Gipeblor s'est appuyé sur un cabinet d'audit externe pour réaliser ce travail.

Bien entendu, Forêts & Bois de l'Est a participé à quelques uns de ces différents "ateliers", notamment ceux qui concernaient l'amont de la filière, l'industrie lourde et le bois énergie.

Autant le dire tout de suite, nous sommes déçus à ce stade de la réflexion par la façon dont se sont déroulées les premières étapes de ce travail stratégique. Tout d'abord sur les constats et la définition des enjeux, préalablement aux réunions de travail. Ces éléments préparatoires ont été plus que succincts, incomplets, parfois inexacts et surtout semblaient réalisés de façon à "faire plaisir" à tout le monde. Cette méthode, a surtout eu le mérite de ne satisfaire personne. Les réunions se sont déroulées comme une succession de revendications sous sectorielles où chacun ne semblait parler que pour ses propres intérêts individuels.

Nous avons pour notre part tenté d'exprimer un souhait de réforme profonde et globale de la filière, non pas pour servir des intérêts particuliers exclusifs, mais pour permettre à l'ensemble de ce secteur d'activité de se développer et de profiter des bonnes orientations qu'on lui pressent à moyen terme.

Nous avons milité pour une réforme de l'approvisionnement du secteur de la première transformation du bois en la basant principalement sur les organisations de producteurs. Cette évolution qui revient à s'approcher de ce qui se fait dans les pays scandinaves ou germaniques permettrait aux industriels de se structurer eux mêmes en mobilisant leurs ressources financières et humaines dans la création de valeur ajoutée plutôt que dans leur fonction d'approvisionnement. Mieux structurés ils pourraient mieux qu'aujourd'hui assurer eux mêmes l'approvisionnement du secteur de la seconde transformation qui peine à trouver ce dont il a besoin sur notre territoire.

Le cliché qui consiste à dire que nous exportons des grumes et que nous achetons des meubles n'en est pas un. Il a même tendance à s'aggraver, dans le domaine du résineux de plus en plus souvent, dans le domaine du peuplier, etc...

La filière bois française et au sein d'elle la filière lorraine est de moins en moins compétitive. Commençons à nous poser la question de la raison de ce manque de performance. Notre analyse, qui malheureusement n'est pas faite en amont des réflexions stratégiques du Gipeblor, est que l'organisation archaïque de l'approvisionnement de notre industrie est la cause originelle de tous nos problèmes. Modernisons donc cette organisation et nous donnerons de meilleures chances à notre filière industrielle d'améliorer sa compétitivité. Mais pour cela il faut donner des directions courageuses et surmonter les individualismes et les lobbies sectoriels qui pour la plupart raisonnent avec immobilisme et freinent les changements.

Souhaitons que dans la seconde phase de ses travaux le Gipeblor dégage de nouvelles pistes pour favoriser ces évolutions. Forêts & Bois de l'Est s'est largement exprimée aux réunions où elle a pu être présente, souvent envers et contre tous, mais pour nous il était important de ne pas renoncer à pousser au changement de cap et rattraper le retard pris par rapport aux filières bois européennes les plus dynamiques. Nous espérons être entendus.

lundi 8 mars 2010

Mouvements de personnel : Aldo LORENZI sera remplacé par Raphaël MONNIER à partir du 19 mars en Meurthe et Moselle

Aldo LORENZI technicien de secteur dans le Sud de la Meurthe et Moselle quittera ses fonctions le 19 mars prochain. Son remplaçant, Raphaël MONNIER, est en fonction depuis le 1er mars et deviendra donc l'interlocuteur des adhérents dans ce secteur.

Raphaël MONNIER est technicien forestier, salarié de FORÊTS & BOIS DE L'EST depuis 2007, en appui des techniciens de secteurs de l'ex agence de Sarrebourg, désormais regroupée dans l'Agence Lorraine.

En raison de la crise qui a sévit en 2009, il avait été mis temporairement à disposition de la Coopérative COFOGAR à Toulouse, pour renforcer les équipes après la tempête KLAUS qui a fait d'important dégâts dans le Sud Ouest en janvier 2009.

Ce jeune technicien avait fait "ses armes" auparavant à la DDAF de Meurthe et Moselle pour le suivi des dossiers de reconstitution post tempête et a été formé aux métiers de la coopérative par les techniciens forestiers expérimentés de l'Agence.

Il a donné entière satisfaction à nos collègues de COFOGAR et a montré de nombreuses qualités dans ses précédentes fonctions au sein de F&BE. C'est ce qui nous avait conduit à ne pas suppimer son poste pendant la période difficile que nous venons de connaitre et à lui proposer celui de technicien de secteur du Sud Meurthe et Moselle dont il est originaire.

Il est placé directement sous la responsabilité du chef de l'agence Lorraine, Julien PETIT, qui supervisera ses activités.

Pour le joindre ses coordonnées sont les suivantes :

Téléphone portable : 06 87 71 81 71
Téléphone bureau : 03 87 24 78 00
Email : raphael.monnier@foretsetboisdelest.com

jeudi 25 février 2010

L'embellie des résineux se traduit dans les chiffres



A l'occasion de la publication bimestrielle de l'observatoire des prix des bois en Lorraine, on peut voir se dégager quelques tendances sur les marchés.

Comme nous l'annoncions dès l'automne, la demande en résineux est à la hausse et les prix ont retrouvé un niveau intéressant. Ils n'ont pas atteint les niveaux record de début 2008 mais se situent assez largement au dessus de la moyenne des 15 dernières années (années post tempêtes exclues). Cette tendance devient nettement visible dans l'observatoire des prix.

Les feuillus restent dans le marasme, même si on sent un frémissement sur la demande en ce début d'année.

samedi 20 février 2010

Les assemblées de sections lorraines se tiendront à Epinal


La restructuration de la coopérative réalisée en 2009 a eu pour conséquence d’aboutir au regroupement des agences de Sarrebourg et d’Epinal en une agence unique de Lorraine.

Il était logique que les conseils de section proposent également de fusionner les 2 sections correspondantes. Cette disposition fait partie des modifications statutaires qui seront soumises au vote de l’assemblée générale plénière. Celle-ci se tiendra immédiatement à la suite des assemblées de section (voir le programme)

Pour préfigurer la nouvelle organisation sociale de la coopérative, les conseils de section de Sarrebourg et d’Epinal ont choisis d’organiser les 2 assemblées de section le même jour, dans le même lieu, immédiatement avant l'assemblée générale mixte plénière.

samedi 23 janvier 2010

L'électricité verte sera favorable aux propriétaires forestiers lorrains

On l'attendait, le résultat du 3è appel d'offres lancé par le Ministère de l'écologie dit CRE 3 (Commission de Régulation de l'Energie) a été annoncé par Jean Louis BORLOO ce vendredi 22 janvier 2010. Cet appel d'offre aura un impact très important sur la filière forestière régional à partir de 2012. Lorsque les projets retenus dans cet appel d'offres s'ajoutant à ceux de l'appel d'offres dit CRE 2 et au dispositif BCIA (fonds chaleur) seront en activité on estime que la consommation de bois à l'échelle de la Lorraine devrait se situer à plus de 500 000 T de bois supplémentaires.

Derrière ces sigles se cachent des programmes de rachat de l'éléctricité produite par des centrales utilisant la biomasse comme source d'énergie et valorisant la chaleur produite dans des unités dites de co génération. Les candidats intéressés ont proposé des projets répondant au cahier des charges définit par la CRE. Dans ce cahier des charges une disposition particulière a été prise en faveur du bois forestier (par opposition au bois de récupération). Il s'agit de l'obligation d'introduire un approvisionnement d'au moins 50% de plaquettes forestières dans les projets utilisant du bois en dehors de ceux qui sont portés par des industriels de la filière producteurs de produits connexes ou de déchets. Cette disposition a été proposée et défendue conjointement par les coopératives forestières et par l'Office National des Forêts.


Les prix d'achat validés par le MEDDAT (ministère de l'environnement) sont en moyenne de 145 € par MWh d'électricité produite. C'est sensiblement mieux que pour les 2 précédents appels d'offres. Ces prix permettront de générer une valeur ajouté suffisante pour rémunérer les producteurs forestiers de manière compétitive. Ce n'était pas du tout le cas avec l'appel d'offre CRE 1 où aucun projet avec des plaquettes forestières n'a pu voir le jour et tout juste suffisant pour les projets de l'appel d'offres CRE 2.


Notre région est une des mieux lotties par rapport aux résultats de l'appel d'offres qui viennent d'être publiés. Au total sur le territoire national 103 projets ont été déposés et seuls 32 ont été retenus.


Dans notre région 5 projets ont été retenus dont 4 à base d'un approvisionnement en plaquettes forestières, 1 en approvisionnement de déchets industriels (l'usine EGGER à RAMBERVILLERS). Sur les 4 projets intéressant les propriétaires forestiers 3 ont été élaborés en partenariat avec les producteurs forestiers (groupement d'entreprise FORÊTS & BOIS DE L'EST - ONF). Il s'agit de l'UEM à METZ, de la Papeterie d'Etival Clarefontaine (88) et de l'industriel du granulé EO2 à SAINT DIE DES VOSGES. Le 5è projet à FORBACH est porté par la filiale de GDF-SUEZ dénommée SOVEN. Celle ci a consulté le groupement pour son approvisionnement sans pour autant lui confier l'étude préalable.


Rappelons que ces projets s'ajoutent à la centrale qui devrait se construire à La NEUVEVILLE DEVANT NANCY en 2011, à celle de CORBENAY qui bien que située en Haute Saône s'approvisionnera pour partie en Lorraine, aux nombreux projet de réseaux de chaleurs portés par les collectivités locales et à l'usine de bio carburant de BURE (55) SAUDRON (52).


D'autres projets ont été retenus dans les régions limitrophes. C'est le cas de la scierie SIAT à URMATT (67) dont la candidature a été acceptée, de même que DALKIA à STRASBOURG et CARBONEX à GYE SUR SEINE (10)

La filière bois du Grand Est devrait connaitre de très grandes évolutions dans les années qui viennent. Une augmentation de la demande en bois est une bonne nouvelle mais il faudra qu'elle s'accompagne de conditions de rémunération suffisantes et d'une redynamisation de l'industrie traditionnelle du bois. C'est en effet la seule condition pour qu'une valeur ajoutée permette aux producteurs forestiers de vendre correctement leurs produits.

Mais il faudra également que les producteurs soient suffisamment organisés pour répondre à la demande en bois tout en préservant leur forêt et pour défendre correctement leurs intérêts. C'est précisément la mission d'une coopérative forestière comme la nôtre.